Hop, je passe rapidement, pour vous signaler quelques mises à jour concernant mon précédent article sur le MacBook Air.
(TL;DR : Je suis très très heureux du MacBook Air + OSX 10.8.)
En effet, j'ai fait hier au soir la mise à jour (pour 15.99e.) de Lion, 10.7, vers Mountain Lion, 10.8.
Je ne vous ferai pas l'honneur de faire un récapitulatif complet des changements entre les deux versions, d'autres gens s'en chargent bien mieux que je ne pourrai le faire
(et en 26.000 signes, s'il vous plaît). En revanche, voici quelques
points qui modifient ma vision des choses, notamment par rapport aux
griefs que j'avais contre Lion.
Avec Mountain Lion, Apple prépare les utilisateurs de Macs à passer au clown.
Chaque application peut enregistrer des documents dans un dossier en
ligne (en vérité un dossier peu caché, ~/Library/Mobile Documents/), un
peu à la manière de Dropbox mais dans la volonté de rendre transparente
la synchronisation. Si je ne suis pas un partisan du cloud,
j'ai pourtant apprécié que l'option soit disponible, et surtout qu'elle
n'est ni obligatoire ni réinitialisée à chaque lancement d'application
(TextEdit.app, par exemple, se souvent de votre dernier choix, création
d'un document en local ou dans le cloud).
D'autres changements sont bienvenus, et parfois peu visibles à première vue.
L'application de calendrier et celle de gestion des courriels, toutes deux à forte tendance skeuomorphe,
se sont ainsi vu retirer les fioritures dont je me plaignais lors de ma
revue lorsque les événements sont déclenchés par un raccourci clavier.
Un + shift + D enverra le mail sans animation, de même qu'un +
gauche ou + droite changera de mois dans le calendrier sans animation
de feuille qui se tourne. Lorsque cet événement est déclenché au
trackpad (mouvement de deux doigts vers la gauche ou la droite),
l'animation a été conservée.
L'indicateur de batterie, par
exemple, ainsi que l'horloge du menu ont tous les deux vu leur marge
gauche et droite augmentée de quelques pixels (de l'ordre de deux ou
trois). Assez peu pour que cela saute aux yeux, mais juste assez pour
les rendre encore un peu plus visibles.
Le centre de notifications, qui s'allie parfaitement à Growl (à ce sujet, j'ai dû revenir à une version antérieure de Growl
: celle de l'App Store, pourtant payante, freezait régulièrement
Echofon.app (pour Twitter), avec processeurs à 100% d'utilisations et
donc ventilateurs bruyants, etc), permet de pallier au manque de
visibilité des courriels reçus dont je parlais en février dernier.
Le
logiciel Software Update, disponible dans le « menu Pomme » — et qui
lançait jusque-là sa propre application — a été intégré à l'App Store de
manière transparente. Dorénavant une recherche de mises à jour dans
l'App Store affichera à la fois les mises à jour d'applications achetées
par ce biais, mais aussi les mises à jour système (ce qui se comprend,
car Mountain Lion est bien vendu et téléchargé sur l'App Store comme une
autre application).
Plus globalement, c'est une cohérence
de l'ensemble qui est — enfin ? — mise en place, à travers notamment un
nouvel iChat, renommé Messages, qui permet de recevoir les textos
envoyés entre iPhone (les fameux iMessages). Que les utilisateurs de
l'ancien iChat (comme moi) ne s'en fasse pas trop : en un clic,
l'ancienne interface est de retour, avec la fenêtre des « Buddies » à la
MSN / Pidgin / Adium / GTalk. Si le GateKeeper, qui empêche par défaut
les applications tierces non signées de s'installer, a bien été mis en
place, il est facilement désactivable pour les utilisateurs avancés.
Il
en va de même pour la plupart des nouvelles options ou des nouveaux
changements de l'interface graphique : dans la plupart des cas Apple a
prévu une option pour désactiver la nouvelle interface. Il est à noter
que si une configuration particulière avait déjà été mise en place (par
exemple pour l'affichage des courriels dans Mail.app), elle est
conservée.
Enfin, le problème des fioritures dans l'interface, qui
n'apparaissent plus lors de l'utilisation des raccourcis clavier
(qualifiant à mon avis un « utilisateur avancé ») participe aussi de
cette cohérence d'ensemble. On montre aux nouveaux arrivants les
possibilités des logiciels tout en leur permettant de comprendre que
non, l'informatique, ça n'est pas si compliqué, tout en valorisant les
utilisateurs avancés qui n'ont souvent, à mon avis, rien à faire de tels
effets graphiques.
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