Yesterday, booting my OpenSuSE-tumbleweed after a relatively small zypper dup the day before, I found myself in front of this :
Of course, a funny thing is that my laptop was docked, and the USB keyboard not recognized. Switching to the laptop keyboard, I found out more (with the systemctl status initrd-switch-root.service command) :
Failed to switch root: Specified switch root path /sysroot does not seem to be an OS tree. os-release file is missing.
initrd-switch-root.service: main process exited, code=exited, status=1/FAILURE
Failed to start Switch Root.
Startup finished in 6.650s (kernel) + 0 (initrd) + 3min 22.924s (userspace) = 3min 29.574s.
Unit initrd-switch-root.service entered failed state.
Triggering OnFailure= dependencies of initrd-switch-root.service.
initrd-switch-root.service failed.
Started Emergency Shell.
Well... that didn't bode well. But my system was mounted, read-only, in /sysroot/, so, what now?
After searching for a bit and finding nothing of interest on the web, I finally managed to fix that by remounting the / filesystem read-write, and copying the file found on the initrd system. So : find your / partition (cat /sysroot/etc/partitions, or blkid /dev/sdXY)
Then :
umount /sysroot && mount /dev/sdXY /sysroot -o rw
cp /usr/lib/os-release /sysroot/etc/ && cp /usr/lib/os-release /sysroot/usr/lib/
... And rebooting. Fixed everything! #TheMoreYouKnow
Friday, December 1, 2017
Tuesday, October 17, 2017
La fin de l'« Uncanny Valley », vraiment ?
Il y a moins d'une semaine, Alan Warburton publiait sur Viméo une vidéo très intéressante, faisant un état de l'art des images de synthèse (Computer-generated imagery, CGI). À travers plusieurs logiciels de création, des exemples précis de films et de création vidéo sont abordés de manière chronologique pour relater une courte histoire des images de synthèse.
Cette vidéo, si elle montre effectivement qu'en ce qui concerne la création de paysages, d'animations d'explosions, de fluides divers, de robots ou de personnages humanoïdes les images de synthèse ont fait leurs preuves et sont très crédibles (l'exemple du montage de Transformers à 7' renforçant cependant le côté spectaculaire au profit d'une véracité de l'image : « abstracted, visceral sequence of spatially and temporally disconnected impacts ») trouve sa limite — il me semble — dans l'impasse qu'elle fait sur les humains (visages, déplacements).
En effet, cette théorie de l' « Uncanny Valley », vallée de l'étrange ou vallée dérangeante en français (dont on peut lire l'article original ici, en français) s'applique assez spécifiquement à la ressemblance entre un robot et un être humain, ce qui a été extrapolé aux humains traités en images de synthèse dans les films. Aujourd'hui, l'exemple de Star Wars: Rogue One présentant le Grand Moff Tarkin ou la princesse Leia, à moins de les regarder en piètre qualité, ne rendent pas crédible la théorie selon laquelle les images de synthèse auraient atteint le point ultime de ressemblance entre les humains et les humains en CGI. Ils sont pourtant censés être les fers de lance de ce qu'il est possible de réaliser en images de synthèses. Une autre discussion pourrait avoir lieu autour de l'identification au personnage par rapport à sa ressemblance à un humain, mais c'est un autre débat (Avatar, c'est toi que je regarde).
Enfin, une phrase m'a fait tiquer : « If you can tell it's CGI, it's bad CGI ; in other words, success equals invisibility. In order to work, CGI must disappear » et, plus tard, « CGI works best undetected » (autour de 9'10). Dans ce cas, un des meilleurs exemples doit clairement être Mad Max: Fury Road. Volontairement, dans icelui, les effets spéciaux et images de synthèse sont utilisés pour simplement rehausser (ok, un peu plus des fois) des scènes spectaculaires tournées pour la plupart avec un minimum d'écrans vert. Et sur lequel les merveilleuses gens du Ciné-club de Monsieur Bobine et de L'Ouvreuse ont déjà beaucoup écrit.
Cette vidéo, si elle montre effectivement qu'en ce qui concerne la création de paysages, d'animations d'explosions, de fluides divers, de robots ou de personnages humanoïdes les images de synthèse ont fait leurs preuves et sont très crédibles (l'exemple du montage de Transformers à 7' renforçant cependant le côté spectaculaire au profit d'une véracité de l'image : « abstracted, visceral sequence of spatially and temporally disconnected impacts ») trouve sa limite — il me semble — dans l'impasse qu'elle fait sur les humains (visages, déplacements).
En effet, cette théorie de l' « Uncanny Valley », vallée de l'étrange ou vallée dérangeante en français (dont on peut lire l'article original ici, en français) s'applique assez spécifiquement à la ressemblance entre un robot et un être humain, ce qui a été extrapolé aux humains traités en images de synthèse dans les films. Aujourd'hui, l'exemple de Star Wars: Rogue One présentant le Grand Moff Tarkin ou la princesse Leia, à moins de les regarder en piètre qualité, ne rendent pas crédible la théorie selon laquelle les images de synthèse auraient atteint le point ultime de ressemblance entre les humains et les humains en CGI. Ils sont pourtant censés être les fers de lance de ce qu'il est possible de réaliser en images de synthèses. Une autre discussion pourrait avoir lieu autour de l'identification au personnage par rapport à sa ressemblance à un humain, mais c'est un autre débat (Avatar, c'est toi que je regarde).
Enfin, une phrase m'a fait tiquer : « If you can tell it's CGI, it's bad CGI ; in other words, success equals invisibility. In order to work, CGI must disappear » et, plus tard, « CGI works best undetected » (autour de 9'10). Dans ce cas, un des meilleurs exemples doit clairement être Mad Max: Fury Road. Volontairement, dans icelui, les effets spéciaux et images de synthèse sont utilisés pour simplement rehausser (ok, un peu plus des fois) des scènes spectaculaires tournées pour la plupart avec un minimum d'écrans vert. Et sur lequel les merveilleuses gens du Ciné-club de Monsieur Bobine et de L'Ouvreuse ont déjà beaucoup écrit.
Labels:
Avatar,
CGI,
films,
images de synthèse,
Mad Max,
Mad Max Fury Road,
movies,
Star Wars,
Transformers
Sunday, May 28, 2017
99% Invisible : un podcast audio immersif, divertissant et passionnant
J’ai (re)découvert récemment, au gré de trajets en train et en bus, les podcasts. Je me suis mis à écouter un peu de tout : j’étais déjà branché sur quelques podcasts anglophones, comme Flash Forward de Rose Eveleth, What Hurts (de Phil Bronstein et Dave Pell, de l'excellente newsletter NextDraft) Horror Movie Podcast ou encore le plus récent Truther par des journalistes du Daily Beast ; ainsi que des podcasts francophones, notamment Le Masque et la plume (l’émission de Jérôme Garcin, qui passe sur France Inter le dimanche soir à 20h10 #TouteMonEnfance), Si tu écoutes j’annule tout, de Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, ou enfin le podcast sur le cinéma Super Ciné Battle qui classe les films par décennies à partir de listes envoyées par les auditeurs.
Plus récemment, je suis tombé, via le site de Jason Kottke, sur 99% Invisible, un podcast « hebdomadaire d’exploration du processus et de la force du design et de l’architecture », de Roman Mars. Déjà à son 260e épisode le 23 mai 2017, ce podcast explore ce qui fait la force invisible des choses qui nous entourent — il y a parfois des épisodes sur des objets, concepts ou pratiques du passé.
Pour ne citer que quelques exemples, « The Eponymist », sur le nommage de concepts ou d’objets portant le nom de leur créateur : la silhouette, le Bic et le Biro, quelques maladies (Creutzfelt-Jacob, Mayer-Rokitansky-Küster…) ; « Atom in the Garden of Eden » sur les expérimentations autour de l’utilisation du nucléaire pour l’agriculture, ou, parmi mes préférés, « The Ice King », sur le premier importateur de glace en Inde et « The Mystery House », qui raconte l’histoire de Sarah Winchester (née Pardee). Héritière de la fortune des Winchester (de l’inventeur de la carabine du même nom), et à la suite de nombreuses tragédies familiales (mari mourant jeune, enfant ne pouvant pas absorber les protéines des aliments…), elle décide sur les conseils d’un médium de faire construire un manoir titanesque. L’histoire ne retient que la mention des esprits et de la salle de « séance », mais essayait-elle simplement d’être une architecte, à une époque où il était impossible pour une femme de l’être ?
Deux épisodes en particulier m’ont conduit, pour l’un, à m’intéresser à un autre podcast (un documentaire audio, à vrai dire, ne comportant que huit épisodes), pour l’autre, à me dire que, décidément, la narration de 99% Invisible était vraiment bien pensée et réalisée, proposant une immersion incroyable dans les histoires racontées.
Le premier, « Containers », raconte la création d’un moyen de transport aujourd’hui invisible mais omniprésent, le transport par conteneur sur de gros bateaux (image via franceinfo:). L’épisode de 99% Invisible propose des extraits du documentaire audio complet, créé par Alexis C. Madrigal, journaliste entre autres pour The Atlantic. Je suis tombé immédiatement dans le récit, et ai dévoré l’épisode ainsi que les huit épisodes du documentaire audio original.
Le second est un épisode très récent, « This is Chance: Anchorwoman of the Great Alaska Earthquake » (épisode 259 du 16 mai 2017). Enregistré en public et avec des musiciens (lors de Radiotopia en 2016), il raconte le grand tremblement de terre du 27 mars 1964 à Anchorage, en Alaska, qui fit 139 victimes et engendra de nombreuses destructions de maisons, routes et buildings. Genie Chance (un nom pareil ne s’invente pas), opératrice radio et présentatrice (anchorwoman) prit le micro à partir d’un commissariat de police pour continuer à diffuser des actualités, des appels, des messages informatifs à destination de la population. Le signal, local, a été récupéré à Fairbanks… Puis à Juneau, retransmis à Seattle… En peu de temps, tous les États-Unis et quelques stations internationales diffusaient en direct la station de Chance. L’épisode est une recréation des événements, comportant de longs passages de diffusion « comme en direct », et propose une immersion ahurissante dans l’événement.
En bref, bonne écoute, j’espère que cela égayera vos trajets, vos soirées chez vous, et vous apportera à la fois le divertissement et la connaissance des 99% de choses invisibles qui nous entourent.
Logo du podcast 99% Invisible |
Pour ne citer que quelques exemples, « The Eponymist », sur le nommage de concepts ou d’objets portant le nom de leur créateur : la silhouette, le Bic et le Biro, quelques maladies (Creutzfelt-Jacob, Mayer-Rokitansky-Küster…) ; « Atom in the Garden of Eden » sur les expérimentations autour de l’utilisation du nucléaire pour l’agriculture, ou, parmi mes préférés, « The Ice King », sur le premier importateur de glace en Inde et « The Mystery House », qui raconte l’histoire de Sarah Winchester (née Pardee). Héritière de la fortune des Winchester (de l’inventeur de la carabine du même nom), et à la suite de nombreuses tragédies familiales (mari mourant jeune, enfant ne pouvant pas absorber les protéines des aliments…), elle décide sur les conseils d’un médium de faire construire un manoir titanesque. L’histoire ne retient que la mention des esprits et de la salle de « séance », mais essayait-elle simplement d’être une architecte, à une époque où il était impossible pour une femme de l’être ?
Deux épisodes en particulier m’ont conduit, pour l’un, à m’intéresser à un autre podcast (un documentaire audio, à vrai dire, ne comportant que huit épisodes), pour l’autre, à me dire que, décidément, la narration de 99% Invisible était vraiment bien pensée et réalisée, proposant une immersion incroyable dans les histoires racontées.
Le premier, « Containers », raconte la création d’un moyen de transport aujourd’hui invisible mais omniprésent, le transport par conteneur sur de gros bateaux (image via franceinfo:). L’épisode de 99% Invisible propose des extraits du documentaire audio complet, créé par Alexis C. Madrigal, journaliste entre autres pour The Atlantic. Je suis tombé immédiatement dans le récit, et ai dévoré l’épisode ainsi que les huit épisodes du documentaire audio original.
Containers - Medium |
Le second est un épisode très récent, « This is Chance: Anchorwoman of the Great Alaska Earthquake » (épisode 259 du 16 mai 2017). Enregistré en public et avec des musiciens (lors de Radiotopia en 2016), il raconte le grand tremblement de terre du 27 mars 1964 à Anchorage, en Alaska, qui fit 139 victimes et engendra de nombreuses destructions de maisons, routes et buildings. Genie Chance (un nom pareil ne s’invente pas), opératrice radio et présentatrice (anchorwoman) prit le micro à partir d’un commissariat de police pour continuer à diffuser des actualités, des appels, des messages informatifs à destination de la population. Le signal, local, a été récupéré à Fairbanks… Puis à Juneau, retransmis à Seattle… En peu de temps, tous les États-Unis et quelques stations internationales diffusaient en direct la station de Chance. L’épisode est une recréation des événements, comportant de longs passages de diffusion « comme en direct », et propose une immersion ahurissante dans l’événement.
Les dommages sur la 4e avenue d'Anchorage, Alaska. US Army/Domaine public via Wikipedia |
En bref, bonne écoute, j’espère que cela égayera vos trajets, vos soirées chez vous, et vous apportera à la fois le divertissement et la connaissance des 99% de choses invisibles qui nous entourent.
Subscribe to:
Posts (Atom)